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| bivalves diam < 0,2 mm | diam < 0,35 mm | „escargots“diam < 0,2 mm |
| Ils sont presque tous en pyrite avec de belles nuances cuivrées, tantôt brune, tantôt jaune laiton. Et la diversité est assez impressionnante : bivalves, en billes, en « escargots », en étoiles,… ce sont des foraminifères m’a-t-on dit. |
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Dans le peu de sable que j’ai trié (même pas un cm3 de fossiles) j’ai recensé une quinzaine d’espèces reconnaissables facilement à l’œil (et je n’y connais rien en la matière !). Certains plus fragiles sont abîmés mais vu leur nombre il y a de quoi faire quelques boîtes. Pour les extraire du sable, rien de plus simple : il suffit de tamiser le fond de batée avec une maille très fine (ouverture de 0,5 mm). Seuls les microfossiles pyriteux passent à travers. Pour la suite du montage, patience et œil aguerri du micromonteur sont indispensables.
Il y a d’autres petits fossiles dans le fond de batée mais ceux là sont « beaucoup plus gros » (le millimètre ou plus) et ils ne sont pas en pyrite. Lanticulinae et radioles d’oursins (de petite taille quand même pour des radioles) et quelques cônes que j’identifie comme étant des éponges. Pour ceux là le tri est plus sportif, grain par grain avec une petite pince sous la bino (endurance requise). |
   lenticulinae diam < 1 mm diam = 0,85 mm 0,35 mm< diam <0,65 mm |
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Quant aux minéraux trouvés, ils n’ont, cette fois, rien de bien attrayant : magnétite cassée, idem pour quelques grenats et les très très rares saphirs (2 ou 3 pour une dizaine de personnes pendant la journée) sont plutôt mal formés et de taille très modeste. Quelques pyrites bien formées (du cube à l’octaèdre en passant par tous les cuboctaèdres possibles) et des zircons arrondis. |
 zircons, pyrites |
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Ce jour là, une fois n’est pas coutume, la paléontologie a été
plus généreuse que la minéralogie. Pour les spécialistes, signalons que les
terrains traversés par la rivière datent du Valanginien / Hauterivien. Ce qui
expliquerait la pyritisation. Bien sûr une étude plus scientifique de ces
trouvailles mériterait d’être faite. Je laisse ce soin à d’autres. Pour moi
c’est plus une anecdote agréable. Car je reste plus attiré par les
microminéraux dont les couleurs et les formes offrent à mes yeux bien plus de
satisfactions. Comme quoi la micro-minéralogie ouvre une multitude de portes et la frontière entre minéraux et fossiles est ténue. De même, on repousse de plus en plus la limite de l’échelle des observations. |
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